Humeur basse - petite-fee-asperger.over-blog.com

J'étais dans mon bain, tout allait bien, un premier matin chez moi qui s'annonçait bien, mais voilà, j'ai eu cette idée, les voix que j'entendais étaient horribles, suivies de la pensée, les voix c'est moi et de la conclusion je suis horrible. Depuis, je déprime, je n'ai plus de motivation, je me dis que je n'arriverais jamais rien à faire, que je suis une moins que rien, bref, je suis dans un cercle vicieux, il faut déconstruire cette idée.

Les voix sont-elles si horribles que cela? Ça dépend des moments. OH je ne suis pas aussi douée que ma psy pour cela... Sont-elles si horribles que cela? Non, c'est moi qui suis perdue de la réalité, je crois des choses que les voix me disent, enfin je crois certaines choses, puis les voix me les disent, les voix c'est moi.

Ensuite, je crois c'est choses, par un mélange de désir, de peur, de crainte, pas par choix, je m'éloigne de la réalité et le retour, ne peux pas se passer sans moments durs, comme en ce moment.

Je n'arrive pas à ne pas déprimer, mais j'arrive à m'occuper, c'est déjà ça. J'ai un manque de motivation pour certaines choses, comme sortir de chez moi ou me laver les cheveux, mais je vais faire le principal, des courses sur internet.

Oh, j'ai tout fait et je ne peux pas payer... Je n'ai pas payer les factures accessibles uniquement depuis leur site depuis l'hôpital, bon maintenant il faut attendre que la banque fasse son travail de banque, je ne sais pas très bien ce dont il s'agit, mais je sais que ça tourne autour de l'argent ^ ^ (Oui, j'ai retrouvé mon humeur entre temps. A quoi est-ce dû, peut-être qu'il y a un rayon de soleil qui portait mon nom et qui m'a atteint. Il est 10h, j'aimerais partir à 11h, pour aller me promener au parc et manger quelque chose, j'ai le temps, mais il faudra que je me lave les cheveux, ha, je vais le faire.

C'est fait. En passant pour aller au parc, j'aimerais prendre rdv chez le coiffeur, donc je partirai un peu avant 11h, je vais déjà me préparer je crois.

Il s'en est passé des choses durant cette journée.

Tout d'abord, je suis allée me promener et j'ai pris rdv chez le coiffeur, pour faire coupe-coupe les cheveux, bientôt au revoir cheveux trop long à ne rien y voir. Ensuite, je suis rentrés en transport publique, la remontée est trop pénible pour des pieds pas marcheurs. Je suis arrivé chez moi, je voulais faire plein de choses, je ne savais pas par quoi commencer, donc voilà, j'ai vomi de stress. Une fois cela fait, j'ai prévenu ma mère et ma psy, qui m'a dit relax, un jour après l'autre. En effet je voulais tout réaliser en un jour. Je me suis mise sous mon duvet avec de la musique classique pendant plusieurs heures, il faut dire que je ne me suis que peu reposée hier et ce matin, j'y suis allée en oubliant, ou en voulant oublier que je suis quelqu'un qui a besoin de repos.

Ensuite, j'ai commandé le cadeau de Noël de mes amis, je vais essayer quelque chose donc on verra si ça marche. J'ai voulu commander une paire de botte sur le site de la marque dans laquelle mes pieds sont trop biens, mais rupture de stock de celles que j'aime, dilemme, est-ce que j'en commande d'autre, même si elle ne sont pas fourrés? Je ne sais pas. Je vais faire quelque chose de tranquille et ne pas trop m'en demander, je vais rester sur mon ordi, comme d'habitude.

Je commande trop de choses, mais tout me paraît utile et puis je n'ai pas pu le faire depuis l'hôpital.

J'ai de la peine à manger mes sortes de sushis, mes rouleaux sushi, je ne sais pas comment ça s'appelle. J'en ai mangé un, il me faudra manger l'autre dans une heure. Par contre, je sens que ce sera l'heure des médicaments dans une heure, je me sens fatiguée et stressée. Je vais faire comme d'habitude, me coucher tôt et me réveiller en pleine nuit. Le problème c'est que le soir, j'attends vraiment que ce soit l'heure de se coucher, mais je fais pas des nuits pleines ou rarement. Enfin, je dors plus que ce que je crois vu que je ne voyais pas les veilleurs passés la nuit à l'hôpital, je me réveille juste un moment. Il y en a des problèmes dans une vie. Je suis épuisée ce soir, il est 17h. Mais bon c'est le soir qui vient avec l'obscurité donc voilà. Et puis je suis réveillée depuis 6h40 alors que je me levais vers 9-10h avant l'hospitalisation. C'est vraiment le soir pour moi, dans 2h40, c'est l'heure de dire: "Bonjour mes rêves accueillez-moi gentiment" Je dis cela, mais mes rêves ne sont pas biens ces temps. Je rêve de ce que j'entendais avec les voix, la différence est que je dors et que quand je me réveille, je me dis ah, ben c'est faux.

J'ai tellement de médicaments, je savais que j'en avais beaucoup, mais je me suis rendue compte de la quantité à la pharmacie et en remplissant mon semainier. 3 médicaments le soir, 1 à midi, 1 à 18h, 3 médicaments à 20h. Je suis fatiguée, mais c'est de nouveau pas la même fatigue en changeant les médicaments. Mais aussi, s'il le faut, j'arrive à avoir de bonnes ressources sur un jour, mais il faut que je me repose le lendemain, ce que je n'avais pas trop fait avant de vomir. Ça va mieux d'avoir fait calme après. Je m'occuperais de ranger à un autre moment. J'ai mal à la tête maintenant.

Visiblement, pas de nouvelles pour mon mur. J'ai vu qu'il y avait des travaux dans l'immeuble, je me demande si c'est un lien.

Je me sentais pas bien, je me suis dit qu'appeler ma mère pourrait m'aider à aller mieux, mais je vais plus mal et je me sens plus seule, alors j'écris.

Mon mur coule toujours, mais moins, il n'y a pas de nouvelles pour les travaux, il faut donc attendre, ils avaient dit à ma mère en urgence, elle rappellera demain, elle va donner ses clefs de chez moi à mon père au cas où il y a quelque chose, mais normalement je serai avertie aussi. Ce soir, ça me pèse sur le moral, je croyais que ça allait être réglé plus facilement que ça ne l'est. Et puis, j'ai ces hauts et ces bas dans mon humeur, je ne suis juste pas au fond du trou, je tombe dans le trou, mais moins bas et je monte moins haut que sans les médicament, mais ça reste dur. Je me sens incomprise, j'aimerais ressentir autre chose, j'aimerais changer de personnalité, dis-je en pleurant. Je ne vois pas à quoi je suis utile. Je suis toujours celle que l'on aide et ça ne suffit pas, je ne suis pas bien ce soir. Ce n'est pas la vie dont je rêve, ce n'est pas une vie que quelqu'un de censé voudrait. Est-ce que quelqu'un de censé souhaiterais vivre?

J'aimerais juste oublier que je suis en vie.

À l'hôpital, ils ont essayé de me faire des séances de thérapies avec leur psy, ma psy m'avait mise en garde en général, en me disant de ne pas aller fouiner dans mon passé, sans préciser de ce dont je devais me méfier et il est apparu, qu'au bout de quelques questions, ma réponse a été que je n'aurais jamais du naître, que j'étais l'enfant en trop. Je le pense sincèrement. Après cela, ils ont arrêté ces séances, mais ça m'a crée beaucoup de voix. J'ai un mal-être impossible à combler et je ne sais pas pourquoi. Je souffre réellement, j'ai l'impression de faire que cela souffrir. J'aimerais pouvoir m'en sortir, mais j'aurais certainement cette souffrance avec moi toute ma vie.