Rdv avec le psychiatre

Je m'endors comme toutes les nuits vers 2-3h du matin, ça commence bien, enfin j'y suis habituée, même si le réveil médicament est parfois dur. Mais le lendemain, le réveil est plus important que d'habitude, car je vais voir le psychiatre et la psychologue. Je n'ai pas revu le psychiatre depuis avant le confinement donc ça fait un moment.

Déjà, je me réveille à 6h et ne me rendors pas, mauvais pas pour commencer la journée. Ensuite venu l'heure, le stress vient se mêler, pas bon signe.

La séance se passe bien, jusqu'à ce que j'aie l'impression de m'évanouir, je faisais le geste de me ventiler. Il a fallu me mettre par terre et tout et tout, et on a continué l'entretien avec moi par terre les pieds sur une chaise. Ah mais que ne faut-il pas faire?!

Le psychiatre et la psychologue m'ont rassurée en me disant que ce n'était pas grave et que je m'en étais bien sortie malgré la situation, que j'étais restée digne. Mais j'ai de la peine à intégrer cela, j'ai enchaîné les moments d'agitations et de calme presque tout l'après-midi. J'ai fait 2-3- petites choses comme de la vaisselle, mais la plupart du temps, il fallait me remettre de mes émotions, ça a été un choc pour moi, vraiment un choc, d'ailleurs ça s'appelle un choc ...lactique, ce n'est pas grave et c'est courant chez les jeunes femmes.

Je savais qu'il me faudrait écrire pour aller mieux, mais je n'arrivais pas à écrire durant l'après-midi, ce n'est que ce soir que je trouve la force d'écrire.

J'ai rdv avec ma psy la semaine prochaine, avant cela j'ai le groupe Asperger avec port du masque obligatoire et dans 15 jours, j'ai rdv avec le psychiatre, je dois me préparer, je vais devoir aller chez le médecin et faire une prise de sang, quelque chose qui me stresse vraiment.

Le déconfinement me stresse plus que le confinement. Le retour du monde partout, les gens qui portent des masques au supermarché, le psychologue et le psychiatre portant des masques et puis je dois prendre pour la première fois les transports publics depuis le covid, j'étais bien dans ma bulle, malgré des hauts et des bas. Le lithium m'évite d'être trop haut ou trop bas dans mon humeur. Le psychiatre et la psychologue m'ont demandé que lorsque l'on aura diminué les médicaments, chose que l'on va faire vraiment progressivement, je devrais m'occuper avec la couture ou autres activités comme celles-ci, ça tombe bien c'est ce que j'aime faire normalement. Enfin, lors de l'autre diminution, je m'étais découvert un attrait pour la philosophie, je vais devoir éviter, car ça ouvre trop de portes, sur un cerveau qui ouvre beaucoup de portes et peines à garder pieds. En plus, j'ai de super projet, que je finis jamais manque de motivation et d'énergie. Mais j'ai aussi été prévenue, plus d'énergie, ça conduit à d'autres problématiques, mais ils seront là pour m'aider à les gérer. Et puis au pire, il y a l'hospitalisation, mais j'aimerais éviter, en tout cas tant que les visites sont interdites, pour le moment je m'en sors bien, j'ai eu des voix ce weekend et cet après-midi et cette nuit, mais je ne sombrerais pas.